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Biocoop Scarabée : nos pratiques en matière de veille commerciale

Biocoop Scarabée a récemment été mis en cause sur les réseaux sociaux sur des prétendues pratiques commerciales que nous réfutons. Qui ne dit mot consentant 😊, il nous semblait important d’y répondre.

L’enseigne « Chez Fanch » a partagé la semaine dernière sur sa page Facebook son « exaspération » après le passage d’une cliente ; qui, après un échange où elle a posé moulte questions sur les fromages proposés et les fournisseurs et fournisseuses  avec lesquel.le.s travaille l’enseigne, s’est finalement présentée comme la future responsable du rayon fromage « de la Biocoop ». Ce qui, en résumé, a été pris par le rédacteur de ce post comme une volonté de prendre un maximum d’infos à des fins commerciales et/ou concurrentielles, visiblement.

Après recherche en interne : impossible de savoir, chez nous, de qui il s’agit ; en tout cas, il ne s’agit ni d’un ou d’une référente « produits », ni de la future responsable du magasin de la place de Bretagne, ni de la personne qui sera en charge du rayon pains-fromages. Personne n’a été « missioné.e » pour aller prendre des informations dans le cadre de son travail à Biocoop Scarabée.

S’il s’agit d’une collègue : elle est juste allée faire ses courses chez Fanch, à titre personnel ; et comme nombre d’entre nous, dans les équipes, elle s’est intéressée à l’offre proposée en local et a engagé la discussion. Elle n’est en aucun cas allée faire « la taupe ».

Nos pratiques

Si les réseaux sociaux se prêtent à l’accusation un peu rapide qui jette l’opprobre sur l’accusé au profit de l’accusateur, il nous semblait important de préciser que :

  • nous n’avons, et c’est une chance pour nous, pas besoin d’aller chercher de nouveaux fournisseurs et de nouvelles fournisseuses locales en allant « espionner » d’autres magasins ou restaurants qui travaillent, eux aussi, avec la production locale. Ils et elles viennent assez naturellement nous solliciter, et nous nous en réjouissons. Nous travaillons ensemble dans la durée. Et le cahier des charges Biocoop impose qu’elles et ils ne travaillent pas en exclusivité avec nous, mais aussi avec d’autres magasins ou en vente directe, pour ne pas créer une trop grande dépendance réciproque, afin de maintenir une relation commerciale équilibrée.

 

  • nous ne faisons pas de relevés de prix dans les petits magasins ou enseignes indépendantes. Parce que nous ne les considérons pas comme des concurrents. Nous faisons uniquement des relevés de prix en GMS ou dans les enseignes spécialisées de la GMS. Lorsque qu’un ou une collègue fait un relevé de prix : elle ou il se présente, en tant que salarié.e de Biocoop Scarabée, et annonce qu’elle ou il va faire un relevé de prix.
    Pourquoi faisons-nous ces relevés? Nous avons trois choses en tête lorsque nous construisons le prix d’un produit. Il doit rémunérer correctement les productrices et les producteurs ; rendre notre activité pérenne ; et être accessible aux clientes et aux clients. Et pas uniquement aux privilégié.e.s. Sur ce dernier point, il nous semble important, pour ne pas être totalement « décrochés » de notre environnement, de connaître les prix pratiqués, en bio, en GMS. C’est la raison pour laquelle, et nous l’assumons parfaitement, nous faisons des relevés. La question du prix des produits bio étant une question omniprésente, pour une grande partie de la population. Nous ne le faisons pas pour nous aligner sur ces prix ; mais pour garder à l’esprit, lorsque nous travaillons sur nos marges, ce qui se passe, hors de nos murs, et hors d’une communauté de bioconsom’acteurs et bioconsom’actrices déjà convaincu.e.s.

 

Biocoop Scarabée se développe : pourquoi ? Comment ?

Biocoop Scarabée ouvre des points de vente et se développe, c’est vrai. Pourquoi ? Pour soutenir et développer l’agriculture bio paysanne et locale, le « 0 déchet », et les rendre accessibles au plus grand nombre. Juste un vœu pieux et de belles paroles ? Nos statuts coopératifs font que les résultats financiers ont uniquement vocation à être à l’équilibre, et profiter à ce projet, pas à un enrichissement particulier. Ce que nous souhaitons encore plus renforcer en adoptant un statut de SCIC, société coopérative d’intérêt Collectif. Le choix de notre coopérative est désormais d’ouvrir de petits magasins de proximité, lorsque le magasin le plus proche « sature » en terme de capacité d’accueil ; et/ou pour éviter à nos clientes et clients de prendre systématiquement leur voiture pour faire leurs courses dans nos plus grands magasins de périphérie. Est-ce que notre développement empêche des magasins indépendants de s’installer ? L’équipe en charge des projets de développement à Biocoop Scarabée, lorsqu’elle visite de nouveaux locaux commerciaux, se retrouve en concurrence avec des porteurs de projets de la GMS. Pas des indépendants.

La surface totale de tous les magasins Biocoop Scarabée existant à ce jour est de 3500 m2. Une surface à peu près équivalente à la surface du Super U de la rue de Nantes. Et qui représente moins des 2/3 de la surface de l’Intermarché hyper des Longs-champs.

 

Nous invitons toutes les personnes qui se posent des questions sur nos pratiques à nous les poser directement, nous y répondrons au mieux : contact@scarabee-biocoop.fr

 

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